Les prix nobels au Guatemala
 

Miguel Angel Asturias (1899-1974)

Il reçoit en 1967 le prix nobel de littérature. C'est le père de la littérature sociale latino américaine. C'est l'un des premiers à écrire sur les peuples et à mettre en avant leur culture et idées en dénonçant les gouvernemants successifs.

Ainsi, il écrivit de nombreux ouvrages tels que :
- Monsieur le président, (1996) qui décrit la société guatélamtèque sous la dictature de Cabrera.
- Le pape vert, (1954) un roman qui explique comment les générations indigènes se sont fait spolier leurs terres.
- Légendes du Guatemala, où l'auteur reprend de vieilles légendes indiennes de manière poétique.

 

   
   

Rigoberta Menchu

Elle est indienne. Née en 1959 au nord du Guatemala et perd son père lors du siège de l'ambassade d'espagne en 1980. Sa mère et son frère seront exécutés par l'armée deux ans plus tard. Elle se réfugie alors au Mexique et se bat pour défendre le peuple indien. Elle crée une fondation qui lutte contre l'impunité dont ont bénéficié les militaires lors des massacres indiens. Elle assigne en justice ceux qui sont auteurs d'atteintes aux droits de l'homme. Elle milite pour la reconnaissance des cultures indigènes et lutte contre une "néo-colonisation" née de la mondialisation. Elle obtint en 1992 le prix nobel de la paix.

Le livre Moi, Rigoberta Menchu (1983) écrit par E. Burgos relate sa vie d'indienne, ses coutumes, croyances, rébellions et tragédies familiales, jququà son entrée au conseil international des indiens.