Le tango
 

Le tango est né en même temps que Buenos Aires. C'est en 1880 qu'il se développera le plus, avec l'arrivant d'émigrants européens. Il était le moyen d'expression privilégié des hommes seuls et tristes, nostalgiques d'avoir laissé leur pays. Ces derniers créèrent non seulement la danse, mais aussi la musique.
Au niveau musical, c'est un mélange de guitare, de violon et de flûte. On lui ajouta l'accordéon puis vint le chant. Gardel, (Toulousain e naissance et émmigrant lui aussi) deviendra le chanteur vedette du Tango.
Au niveau de la danse, les danseurs sont habillés de noir et de rouge. Les hommes sont en costume trois pièces assez sobre, avec parfois un chapeau. Les tenues des femes sont moulantes et échancrées de toutes parts (décoletés et jambes fendues) avec des chaussures à talon et les cheveux tirés en chignon. C'est une danse très sensuelle où les têtes chavirent, les portés sont gracieux et provocateurs, les jambes entrelacées et le regard passionné.


Une représentation de rue
 
 
Mais cette danse et ces chants sont le reflet d'une société qui se libère et exprime ses sentiments, ses désirs et passions. L'église ainsi que les dictateurs interdiront donc cette danse "trop sensuelle, qui trouble l'âme". C'est une danse qui aujourd'hui n'est plus à la mode, dansée par des personnes âgées ou des professionnelles qui animent rues, restaurants et clubs, pour les passants ou touristes.
 
 
Cependant, nous avons pu voir à San Telmo, le quartier "Tango" de Buenos Aires ou encore dans des centres culturels, que les cours et soirées de tango séduisent de nouveau les jeunes argentins et les générations de 35-40 ans.
Nous nous sommes essayées à cette danse, et croyez-nous, apprendre quelques pas de base n'est vraiment pas aisé ! De plus, cette danse est une mise en scène à elle seule : la tenue sexy et appropriée change complètement le résultat de la prestation.

Les professionnels et ... Hélène !