En Bolivie, dans le nord et l'est, on retrouve la forêt amazonienne comme au Brésil, au Pérou ou en Equateur. Nous y avons passé 2 jours : suffisant pour découvrir cette végétation impressionnante, mais pas assez pour voir de gros animaux sauvages.
Quand on arrive en avion, on ne voit qu'une immense masse verte, sans fin, parfois entrecoupée d'un trait marron, une rivière.
Quand on se retrouve en bateau sur une de ces rivières, on longe des berges couvertes de grands arbres verts. Certains font plus de 60 mètres de haut. Dans cette région tropicale, on reconnaît facilement les palmiers, qui semblent presque petits.
Lorsqu'on accoste, on découvre réellement toute la végétation, de la plus petite à la plus grande.
Les "sous-bois" qui font entre 2 et 4 mètres de haut sont constitués d'arbres et arbustes. Ils sont à l'ombre d'arbres bien plus grands dans lesquels se perchent les oiseaux colorés et les singes.
De 2 à 4 mètres du sol, sur les troncs d'arbres, on trouve les nids de termites, que l'on peut manger vivantes. Un peu plus haut, on trouve des nids d'abeilles.
Au ras du sol, on voit les fourmis s'activer et faire des allers-retours vers leur fourmilière qui peuvent faire un mètre de haut et 3 mètres de large.
On voit assez peu de fleurs colorées. On trouve des fruits comestibles oranges qui ressemblent à de petites papayes. Par terre, il y a aussi des graines d'arbres, comme de gros glands, que les sangliers mangent.
Dans cette forêt où grouillent de nombreux insectes et où le silence n'existe pas, on trouve des plantes médicinales pour soigner le mal de tête, de ventre ou les piqûres d'insectes. Il y en a d'autres, plus dangereuses qu'il ne faut pas toucher ou manger; c'est le cas de certains champignons.
On peut vivre dans la jungle puisqu'on peut manger des animaux et des fruits et même de l'eau potable grâce à un arbre qui la conserve dans son tronc et nous la délivre lorsqu'on le coupe !
Parmi les animaux que nous n'avons pas vus, le plus grand est le jaguar; mais il y a aussi des serpents, des tapirs...