L'histoire argentine
(de la colonisation à l'indépendance)
 
L'Argentine est habitée par les indiens avant l'arrivée des espagnol. Les peuples Patagons et Quilmes disparaîtront sous le joug des conquistadors. En 1516, Juan Diaz de Solis découvre le Rio Plata (le plus grand estuaire du monde) et est tué par les indiens. C'est Pedro de Mandoza qui fonde la ville de Buenos Aires en 1536. Mais n'ayant pas su utiliser les ressources de la région, il part à la recherche de provision et meurt en Mer. Irlara est le premier à fonder une ville, Ascencion, en profitant de la sédentérisation des indiens et de leur agriculture. Il encourage les mariages inter-raciaux, mais les indiens se rebellent et massacrent en 1541 leur envahisseurs.
 
 
L'installation des colons en Argentine
Jusqu'en 1573, les colonies s'installent avec succés dans l'actuel Uruguay puis dans la région de Buenos Aires. En 1580, les colons s'installent définitivement comme agriculteurs indépendants sans assujétir les indiens. Peu à peu, ils s'approprient les terres et considèrent les indiens comme des voleurs de bétail. Commence alors une guerre féroce où les gauchos et les esclaves noirs sont envoyés pour exterminer tous les indiens.
Au 18ème, la colonie portugaise installée sur la rive en face de Buenos Aires essayent d'envahir le port mais les "portenos" (les habitants de Buenos Aires) résistent. En 1776, Charles III d'Espagne fait de Buenos Aires la capitale du vice royaume de la Plata qui comprend alors la Bolivie, l'Uruguay et le Paraguay actuel. Le libre commerce est rétabli. La population de Buenos Aires double et atteint les 40 000 personnes au 19ème siècle.
Les indiens gênent beaucoup trop l'expansion géographique des emmigrés venus d'Europe (italiens, espagnols). De 1879 à 1883, le gouvernement organise une campagne d'extermination sanglante qui décima à jamais les indigènes.
 
 
Au 17ème siècle, le pays est organisé en 12 conseils gouvernés par des capitaines généraux qui dépendent du vice-Roi du Pérou. Les espagnols qui craignent le trafic des trésors et des marchandises interdisent les échanges et ferment les ports. Un trafic illicite se met en place et la contrebande profite aux hollandais, anglais et gouverneurs royaux...
 
 

San Martin

Les argentins s'inspirent du développement européen. Ils suivent avec attention les révolutions qui s'y tiennent. En 1806, ils sont attaqués par les anglais qu'ils renversent un an plus tard derrière Linier (un soldat français), Rivadavia (un argentin qui deviendra président plus tard) et un riche financier espagnol. Les créoles sont donc libres en 1806 grâce à leur armée populaire. Ils chassent le vice-roi espagnol (qui s'était enfui avec le trésor national lors de l'invasion anglaise ! ) et s'opposent au monopôle commercial espagnol.
Napoléon offre l'Espagne à son frère Joseph. En 1810, le nouveau vice-roi français est chassé par les portenos qui créent un gouvernement de 9 créoles au nom du roi d'Espagne (pourtant exilé par Napoléon).
Le 9 juillet 1816, l'Argentine est définitivement indépendante, ce qui n'empêche pas les guerres entre créoles et espagnols, où même les libérateurs sont tués.

 

 
 
La libération des pays d'amériques du Nord
San Martin, un général créole (de père et mère espagnol) décide de libérer son pays. De formation militaire espagnole, il forme l'armée des grenadiers à Buenos Aires puis celle des Andes en 1812. Il attaque le vice-royaume du Pérou, centre administratif et économique de toute l'Amérique du Sud. Son armée traverse les andes jusqu'à Santiago pour libérer le Chili. Il part ensuite vers le Pérou et le libère aussi. Le pays est cependant désorganisé au niveau politique.
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