L´histoire du Brésil
 
Depuis son indépendance en 1822, le Brésil n'a connu que 40 ans de véritable démocratie. En effet, à la monarchie, succède la république en 1889, l'année suivant l'abolition de l'esclavage. Ce sont des militaires qui font un coup d'Etat soutenus par les aristocrates produisant du café. Cette "république" est en fait une période de 40 ans gouvernée par des militaires qui mettent en place une constitution calquée sur celle des Etats-Unis. Le Brésil est alors en pleine industrialisation avec notamment la construction d'un chemin de fer et de nombreux investissements étrangers.
La crise de 1929 touche le pays de plein fouet puisque son principal client est l'Amérique du Nord. Le régime des militaire tombe et Vargas arrive au pouvoir. Il s'inspire des fascistes italiens (Mussolini) et Portugais (Salazar) pour imposer un Etat totalitaire. Après s'être fait renversé, il est élu d´mocratiquement en 1950. Il en profite pour faire des réformes sociales : retraites, sécurité sociale. Il nationalise les grandes entreprises de ressources naturelles et fait une réforme agraire. Son règne prend fin en 1956. J. Kubitschek est élu. C'est lui qui fait transférer la capitale de Rio à Brasilia en 1960.
 
 
En 1964 les militaires reprennent le pouvoir; les généraux se succèdent jusqu'au début des années 80. L'industrie continue à se développer pour profiter à une petite minorité et laisser la grande majorité dans la misère. La violence s'accroît au même rythme que la corruption. De plus en plus de personnes se pressent dans les villes du sud, pour trouver du travail. Ils se logent dans des banlieues misérables. Cette situation fait monter le mécontentement dans la classe ouvrière très pauvre. Le plus grand syndicat du monde, le CUT (Centrale unique des travailleurs) nait en 1981 et rallie jusqu'à 20 millions de personnes.

Une publicité pour le parti communiste brésilien à la télévision
 
   
Le président actuel, Lula, qui a été élu le 27 octobre 2002 avec 63% des voix provient de ce syndicat. Ancien ouvrier, homme de gauche, il représente un espoir de changement pour le Brésil. Mais, entre les intérêts économiques avec les -Etats-Unis, la place du Brésil à défendre au niveau international et la vie quotidienne des Brésiliens à améliorer, l'équilibre semble bien difficile à obtenir.