L'agriculture inca

Installés dans une région montagneuse, au relief très escarpé, les Incas vivaient apparemment dans une région assez hostile pour l'homme. Pourtant, sur des terres situées entre 1200 et 4300 mètres d'altitude, ils ont réussi à développer une agriculture performante. Comment?

Ils étaient confrontés à trois type de climats correspondant aux différentes altitudes :
- de 1200 à 2500 mètres, ce sont les Yunkas où les cultures sont faciles et la végétation dense.
- de 2500 à 3500 mètres, les Qheswas où il fait entre 7 et 13° et où on cultive le maïs en terrasse.
- de 3500 à 4300 mètres, ce sont les Punas où la terre est sèche et le climat froid. Ce climat est adapté pour l'élevage de lamas.

Leur premier travail a été d'obtenir des semences résistant aux températures de la région. Pour cela, ils ont construit des "laboratoires" comme à Moray. Entre les différents étages, la température varie jusqu'à 5 degrés. Ils ont ainsi testé plus de 50 sortes de maïs et ont pu faire pousser du maïs là où seule une sorte de tubercule était cultivable.

	L'agriculture inca
	Installés dans une région montagneuse, au relief très escarpé, les Incas vivaient apparemment dans une région assez hostile pour l'homme. Pourtant, sur des terres situées entre 1200 et 4300 mètres d'altitude, ils ont réussi à développer une agriculture performante. Comment? Ils étaient confrontés à trois type de climats correspondant aux différentes altitudes : - de 1200 à 2500 mètres, ce sont les Yunkas où les cultures sont faciles et la végétation dense. - de 2500 à 3500 mètres, les Qheswas où il fait entre 7 et 13° et où on cultive le maïs en terrasse. - de 3500 à 4300 mètres, ce sont les Punas où la terre est sèche et le climat froid. Ce climat est adapté pour l'élevage de lamas. Leur premier travail a été d'obtenir des semences résistant aux températures de la région. Pour cela, ils ont construit des "laboratoires" comme à Moray. Entre les différents étages, la température varie jusqu'à 5 degrés. Ils ont ainsi testé plus de 50 sortes de maïs et ont pu faire pousser du maïs là où seule une sorte de tubercule était cultivable.
		Leur seconde entreprise a été d'exploiter les ressources de la région comme le prouvent les salines en terrasse, toujours en exploitation et l'utilisation de 100 plantes medicinales. Ils ont surtout développé un système de cultures en terrasses. Ceci, outre l'aspect esthétique, permet de protéger les cultures du vent et de les alimenter en eau. Pour cela ils avaient mis au point un système d'irrigation très performant. Ils utilisaient des outils en pierre et en fer pour construire tout ceci.
	Se servant de l'eau des montagnes, ils la redirigeaient vers leurs cultures grâce à des ruisseaux artificiels et des canalisations en pierre sur de très longues distances. L'eau était ensuite redistribuée dans les différents quartiers de la cité, les bains, fontaines et cultures. Ils ont aussi construit des réservoirs, des canneaux, des acqueducs et des fontaines qu'ils entretenaient avec soin et dont beaucoup ont survécu aux années. Par le principe de vase communiquants, ils faisaient des flots plus petits et maîtrisés. Ils maîtrisaient à tel point leurs systèmes de canalisation, que le dernier Inca a pu innoder la vallée pour se défendre des espagnols. Ces canalisations sont toujours utilisées aujourd'hui dans certains village.