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Quand on vit un peu en Bolivie, on voit en permanence des enfants dans la rue ou aidant leur mère dans les boutiques ou sur les marchés. C'est un peu logique puisqu'ils n'ont école que le matin ou l'après-midi. Mais beaucoup travaillent de manière plus ou moins informelle. On voit les petites filles qui vendent avec leur mère sur le marché, de jeuns garçons qui déchargent des sacs, qui cherchent les touristes pour les acheminer dans les hôtels en échange d'un petit pourboire. |
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Mais il y a surtout tous les jeunes cireurs de chaussure cagoulés pour ne pas qu'on les reconnaisse qui tentent de gagner un peu d'argent à côté de leurs études, ou simplement pour vivre. Parfois, de très jeunes enfants vont travailler dans la rue ou dans les mines à partir de 10 ans. Ils ne gagnent presque rien et ne vont plus à l'école. Malgré la loi bolivienne qui interdit le travail des enfants de moins de 18 ans, il est impossible de la faire appliquer quand les familles ne peuvent nourrir leurs enfants ou que certains enfants sont orphelins. |
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Pourtant, la place des enfants n'est ni dans la rue, ni au travail. Un enfant qui travaille est déjà adulte. La convention internationale des droits des enfants interdit tout cela et il est évident que dans la mesure du possible, il faut éviter de les faire travailler. Avec un tel fonctionnement, il est difficile de faire baisser le taux d'analphabétisme et d'instruire une jeunesse pour l'avenir du pays. |
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