L'agriculture au Guatemala ?
 
Le Guatemala est un pays essentiellement rural puisque 61% des gens vivent à la campagne et XXX% des richesses du pays proviennent de l'agriculture. On peut très facilement mesurer son importance en se promenant.

Une plantation de bananes
 
 

La jungle et un graveur de bois
Au Nord, c'est la jungle. Elle fournit une ressource de bois importante. Dans un petit village comme El Remate, les hommes se servent de ces superbes bois tropicaux pour faire de beaux meubles, des bijoux ou des objets de décoration. Ils ont une couleur et une odeur qu'on ne connaît pas en Europe.
 
 

Sur la Côte Caraïbes, la spécialité est la canne à sucre. Le Guatemala est le 7eme producteur efficace mondial de sucre. Ce secteur emploie 300 000 personnes et a produit 2,1 millions de tonnes en 2004 (2 100 000 000 kg !!!). Cette production est exportée a 90% (heureusement car les Guatémalteques ne sont que 12 millions et s'ils consommaient toute leur production, ils mangeraient 500g de sucre par jour et par habitant...).

Dans le centre du pays, dans les montagnes, on produit du café. C'est la ressource la plus importante pour le Guatemala qui est le 6ème producteur mondial.


Un champ de canne à sucre
 
 

Les salines

Au sud, où il fait plus chaud, on produit des fruits comme des bananes, des pastèques, des mangues, du cacao ou du tabac.

On a aussi vu des salines où l'on produit du sel provenant de l'Océan Pacifique, à la saison sèche.

Quand on circule, on ne voit que des champs de toutes sortes des 2 côtés de la route.

 
 

En général, les paysans travaillent au champ pour le compte du propriétaire du terrain. Ils ne détiennent pas leur propre terrain. Seulement 2% des gens détiennent 72% des terres.

Les produits sont envoyés dans les grandes villes puis exportés. Parfois il y a des coopératives, mais elles sont souvent "hors service" pour des problèmes de gestion (Chiquistépèque, San Pedro).


Un camion de pastèque prêt à partir
 
   
Malgré toutes ces richesses naturelles et son industrie agroalimentaire, on meurt encore de faim au Guatemala. Les enfants sont les plus mal nouris d'Amérique centrale. C'est ce qu'on appelle une pauvreté d'origine paradoxale.