Monte Alban a été la capitale zapotèque de 500 avant J.C. à 550 après J.C.. Cette ville se trouve au sommet d'une montagne (Monte), dans la valée d'Oaxaca, c'est-à-dire entre la région Maya à l'Est et la région dominée par Teotihuacan à l'Ouest. La ville se trouve donc à une place stratégique pour contrôler le commerce.

Du haut de la montagne, on domine la vallée

Vue du nord, la structure rectangulaire et les bâtiments centraux

Comme la plupart des cités indiennes, Monte Alban est contruite autour des centres de cérémonie et de pyramides, sur un axe Nord-Sud aux extrémités duquel on trouve les 2 plus grandes pyramides qui servaient aux cérémonies religieuses. Entre ces 2 pyramides, des patios et de petites pyramides étaient les lieux publics. Sur les côtés, d'autres bâtiments "fermaient" cet ensemble rectangulaire. Ils servaient au culte à l'exception du palacio où certains dignitaires habitaient.

Dans l'architecture, on retrouve la place centrale de la religion. Il faut savoir que la cité est en haut d'une montagne pour être plus proche des Dieux. La religion servait de cohésion sociale. Tous les zapotèques priaient les dieux de la pluie (Cocijo) et du soleil (Copichja) pour que les récoltes soient bonnes. On faisait des sacrifices et des offrandes aux dieux.

La pyramide sud et un plus petit temple

Ce sont les offrandes que les archéologues ont retrouvées sur le site : objets en jade de la région, mais aussi en or, argent, coquillage... qui provenaient des régions environnantes avec lesquelles Monte Alban commerçait.
On a aussi retrouvé des décorations à l'intérieur de certains bâtiments. Les plus célèbres sont les "danseurs". En fait, on ne sait pas bien ce que ces gravures représentent, faîtes-vous votre idée!

Les Zapotèques observaient aussi les étoiles : il y a un observatoire sur le site de Monte Alban. Ils avaient repris les calendriers olmèques de 260 et 360 jours.
A Monte Alban, on peut aussi voir des pierres et des stèles sur lesquelles des glyphes retracent l'histoire zapotèque. Ils y écrivaient les dates, les noms des peronnes importantes, les récits des conquêtes et des guerres. Ces écritures sont très utiles aujourd'hui pour comprendre leur histoire.

L'observatoire