L'histoire des Indiens Quilmes
 
On retrouve les ruines des cités des Indiens Quilmes à côté du village Amaicha del Valle. Ces Indiens de l'actuel nord-argentin ont construit leurs cités à flanc de montagne, dans une vallée fertile vers l'an mille. Protégés du vent et profitant de la clémence de la vallée, ils vivaient de la culture du maïs et de l'élevage de lama (viande, lait et traie). La culture a été développée grâce aux techniques d'irrigation des sols apportés par les Incas au XVème siècle.
   
   
Ils ont construit leur ville tel un grand amphithéâtre avec plusieurs étages. Les agriculteurs et artisans habitaient à la base, la classe dirigeante dans les hauteurs. Plus on gravit les étages de la ville, plus les maisons sont petites. C'est normal car les familles de travailleurs étaient plus grandes que celles de l'élite. Leurs maisons en pierres étaient à moitié sous-terraines pour se protéger du vent. Un semi toit couvrait les parties habitables, laissant circuler l'air dans les couloirs qui menaient à la cuisine commune à plusieurs maisons.
Avec ces maisons qui communiquent entre elles, la ville qui hébergeait 5 à 7 mille personnes ressemble à un labyrinthe.
 
 

Lors de l'arrivée des Espagnols, les Quilmes montrèrent une résistence farouche et défendirent leurs cités pendant 130 ans. Une fois vaincus, certains furent déportés à 1000 km de leur vallée pour construire la ville de Buenos Aires, d'autres à Potosi, pour travailler dans la mine.

Aujourd'hui, il n'existe plus de "purs Quilmes". Mais, les métis de la région défendent la culture de leurs ancêtres à travers des musées et la réhabilitation des ruines.