Nos chauffeurs
 
En Argentine et au Chili, nous avons fait de très nombreuses rencontres, parfois pour 10 mn, parfois pour 24 heures; chaque fois en faisant du stop. Le cadre de la voiture ou du camion incite bien sûr aux longues discussions et nous souvent rencontré des gens très sympas. Comme vous le verrez ce ne sont que des hommes ou des couples, peut-être les femmes ont-elles peur de prendre deus jeunes filles en stop?!

Regardez comme on a l'air heureuse quand on fait du stop !
 
 

Notre premier chauffeur, Carlos, s'est fait attendre plus de 3h. Ce fût la plus longue attente. Il nous a conduit à travers la Patagonie et nous a offert le café chez sa mère, avec son petit frère d'une dizaine d'année.

On en revenait pas : non seulement il nous rend service mais en plus il nous offre un café ! Cela s'est reproduit dans le nord avec un couple sur les ruines de Quilnes. On peut dire qu'ils savent recevoir !

 
 
Nos seconds chauffeurs, Alejandro et "gordito" ("le petit gros"), nous ont conduit pendant plus de 24 heures à travers les plaines infinies de Patagonie. Du haut de leurs camions de 1ère classe, nous ont permis de découvrir ces paysages incroyables, de goûter nos 1ers vrais matés et de connaître leur vie si particuilère tout en passant de très bons moments ! Ils avaient tous les 2 femmes et enfants dans le nord, mais passant 6 jours par semaine sur la route, ils ne les voient presque jamais. Pourtant, dès qu'ils en parlent une petite lueur s'allument dans leurs yeux et ils ne tardent pas à sortir les photos !

Les camions où nous nous sommes bien amusées
 
 

En Argentine, il est difficile de rencontrer une voiture sans son thermos de maté. C'est très conviviale, on partage toujours !
Ensuite, se sont succédés des fous de la route, des camions qui n'avançaient pas ou qui s'arrêtaient dans toutes les stations services ! On se souviendra de notre chauffeur brésilien à la discothèque penchant vers la samba et nous faisant faire un saut en arrière; du duo de chiliens faisant du tourisme pendant leurs heures de travail et connaissant une quantité de blagues inépuisable; de notre militaire, fan de vélo et du tour de France ayant quitté Buenos Aires pour la tranquilité de la montagne; de notre argentin qui voulait nous convertir à l'Eglise évangéliste; et de celui amoureux du Brésil et de Florianopolis, qui nous a expliqué qu'en 2001 c'était vraiment la crise dans son pays car il n'avait pas pu faire le voyage; de celui qui aimait vraiment sa région et s'arrêtait tous les 1/4 d'heure pour nous montrer le paysage; et enfin de notre chilien, nostalgique de Pinochet, qu'on évitera soignesement si jamais on le recroise un jour.
 
 
Après tous ces hommes, on se souviendra de nos 2 couples argentins :
- le premier dans le parc des Alerces : Luciano et Florencia. Elle avait quitté Buenos Aires pour vivre plus près de lui, "chercheur d'or" ou plutôt géologue dans les collines patagones. Sans eux, nous n'aurions jamais pu visiter ce superbe parc. Nous aurions eu notre propre voiture, nous n'aurions pas fait mieux !
- le second vers le nord : Béatrice et son mari. La cinquantaine, originaire de Rosario près de Buenos, elle peintre, lui architecte, ils étaient en vacances et visitaient les mêmes ruines que nous. Ils ont commencé par nous offrir un café et nous ont fait passer un bon après-midi à travers les montagnes rouges, en nous parlant de leur pays. Ils nous ont même laissé un mot sur le forum en espagnol !

Le 1er couple et Béatrice
 
 
Nous ne nous souvenons pas de tous les noms, mais au moins de tous les visages. Chacun individuellement et tous collectivement ont donné une autre tournure au voyage. Encore merci à tous !