Yaxchilan
 
L'Usumascinta est le fleuve qui marque, aujourd'hui, la frontière entre le Mexique et le Guatemala. A l'époque maya, il servait de voie de circulation importante pour le commerce entre plusieurs cités.
La plus grande ville était Piedras Negras au Nord, du côté guatémaltèque. La seconde était Yaxchilan, du côté mexicain. Ce site se trouve au bord de l'eau, dans la jungle.
 
 
Pour y accéder, il n'y a pas de route. Il faut prendre un bateau pendant 3/4 d'heure. On acoste dans la jungle et on se retrouve entouré d'arbres immenses. Certains singes sautent de branche en branche. D'autres viennent mêler leurs cris aux chants des oiseaux. L'atmosphère est extraordinaire puisque les ruines sont assombries par les arbres mais quelques rayons percent les feuilles pour les éclairer.
Des hommes ont construit cette cité, d'autres l'ont faite rejaillir de la jungle, mais la végétation semble sans cesse reprendre le dessus. L'ensemble est magnifique et le calme agréable.
 
 
Outre cet environnement, les ruines sont elles-mêmes extraordinaires. Le plus remarquable est l'ensemble des gravures qui ornent les portes des temples. Le travail est précis et magnifique. Nous n'en avons pas vu de telles ailleurs. Retraçant généralement des scènes belliqueuses (de guerre), ces gravures ont été faites entre 525 et le IXème siècle. On peut aussi voir des scènes de sacrifice.
Ces reliefs devaient être encore plusbeaux à l'époque où la ville était habitée car ils étaient colorés.
 
 
Les stèles avec des écritures et des gravures de personnages sont impressionnantes par leur taille.
La grande pyramide qui va toucher la cime des arbres, les petits temples avec vue sur le fleuve ou le labyrinthe que nous devons traverser pour accéder à la place centrale contribuent aussi à rendre ce site inoubliable.
 
 
Il s'agissait de notre treizième et dernière visite de site maya du voyage. Nous avons encore appris beaucoup sur cette civilisation ce qui démontre sa richesse et sa diversité.
Ce site nous a surtout séduites par la complexité et la perfection de son art ainsi que par cette atmosphère si particulière.