L'Eglise a une place très importante dans la société bolivienne. Les croyances pré-incas, incas et aymaras se sont progressivement mélangées à la religion catholique imposée par la force par les conquistadors espagnols. Ce mélange se retrouve dans l'architecture des églises. Le style mestizo est la rencontre du style catholique (croix...) et régional (faune et flore tropicale, sirènes, soleils...).
Le rapport à la terre est sacré. La Pachamama, mère de la terre et déesse de la fertilité reste pour les paysans actuels une divinité à honorer. On lui offre des feuilles de coca, de l'alcool (chicha) et le sang des animaux lors de certains rituels.

Les croyances envers les éléments tels que le soleil, la lune, la terre, la montagne sont très fortes. Certains animaux continuent à être vénérés. La grenouille est gage de bonne fortune; la chouette augure sagesse et réussite à l'école ; le condor vous protège lors de vos voyages. Les superstitions sont entretenues avec l'emploi du talisman qui protège du mal dans la vie quotidienne et attire la prospérité. La célébration la plus importante réside dans le sacrifice du lama, dont le sang apaise l'appétit de la Pachamama et le foetus, enterré dans la fondation des maisons, en garantit la protection. Pour pratiquer ces rites, il existe des marchés particuliers comme celui de la sorcellerie à La Paz.

A majorité catholique, on trouve de plus en plus d'églises évangélistes et de sectes qui profitent de l'éloignement des villages pour développer des communautés vivant souvent en autarcie. Les églises sont souvent pleines à l'heure des messes (2 fois par jour) et on voit parfois des gens se signer en passant devant.
La religion catholique est une institution puisqu'elle est même enseignée à l'école.

Jésus dans les manuels scolaires