Lorsque nous sommes arrivées, nous avons été accueillies par 5 maîtresses qui se trouvaient dans le bureau de la directrice, en pleine matinée. En fait, la directrice n'était pas là. Elle n'est présente à l'école qu'une semaine sur 2. Le reste du temps, elle travaille dans un autre établissement.

 

Dans son bureau, on a vu plusieurs affiches de prévention sur la santé et la sécurité des enfants. On a vu dans cette école une vraie mobilisation des parents sur le sujet. Comme l'école est poussiéreuse et que le gouvernement ne donne pas d'argent pour faire des travaux, les parents d'élèves ont décidé de faire eux-mêmes le nécessaire pour améliorer l'environnement de leurs enfants. Chaque semaine, une équipe différente vient travailler à l'école.

 

Tous les lundis matin, les enfants chantent l'hymne nationale tous ensemble.

Les classes ne sont pas vraiment mixtes, mais à dominante féminine ou masculine. Il y a ainsi 2 classes pour chaque niveau et dans chacune seulement 3 ou 4 garçons ou 3 ou 4 filles. C'est la seule école où nous avons vu ce système.

Pour le cours sur leur milieu ambiant, ils vont dans une salle spéciale où sont affichés des explications et entreposés des pots de fleurs.

Pour le cours de sport, les enfants sortent de l'école et vont dans la rue. C'est une rue calme où ils apprennent à défiler en rythme !

Comme dans de nombreuses écoles d'Amérique du sud, les enfants peuvent acheter à manger dans l'école. On peut voir qu'une marque bien connue en a profité pour faire de la publicité, ce qui serait impossible en France.