Carnet de voyage

Une rue de Lençois et un dessin montrant la capoiera

Nous sommes toutes les 2 bien bien trempées...

Nous profitons du village tout l'après-midi puis allons dîner dans le centre. Nous étions tranquillement installées en terrasse quand il commence à pleuvoir. Nous rentrons donc dans le restaurant et y restons... plusieurs heures sans que la pluie ne cesse. En réalité, il pleut énormément et les pentes des rues se transforment en torrent. Nous avons une illustration grandeur nature du climat tropical ! On s'en serait bien passé mais, ici, c'est comme ça. Alors, nous prenons notre courage à deux mains, nos tongs sous le coude et rentrons pieds nus dans l'eau. 5 minutes plus tard nous sommes au sec mais avons l'impression d'avoir sauté tout habillé dans une piscine ! Ca va être sympa la rando dans la gadoue...

Hélène puis le groupe

Une vallée et la traversée de la rivière

Nous découvrons rapidement des paysages splendides. Au loin des montagnes qui ressemblent à un canyon. Sur le chemin des pierres de couleurs différentes. Ca grimpe dur, mais c'est vraiment beau. Puis pour continuer nous devons traverser un petit cours d'eau. L'eau est rouge ici car elle est très riche en fer. Dans la région, on trouvait beaucoup de minéraux. C'est ce qui a fait sa richesse au XVIIème siècle lorsque le diamant se trouvait (assez) facilement. Ensuite, d'autres mines, comme Ouro Preto, ont été exploitées et la région de Chiapada Diamentina s'est éteinte. Aujourd'hui, elle revit grâce au tourisme.

Bref, 2 heures et 2 rivières traversées à pied plus tard, nous nous retrouvons au sommet d'une cascade. Mais, attention ! Pas n'importe laquelle. C'est tout simplement splendide et extrêmement impressionnant. Nous sommes au dessus de 400 mètres de vide, devant une vallée immense d'à peu près 1km de large. L'eau vient se jeter dans le vide à cet endroit. Nous restons émerveillées...
Il s'agit de la plus haute chute du Brésil.

La chute sous tous les angles

Le canyon et la couleur de l'eau

Mais, le parcours jusqu'au campement est long et la nuit tombe à 18h. Il ne faut pas trop traîner en route. Alors, nous poursuivons assez rapidement, déjeunons au bord d'une autre cascade, puis continuons dans la forêt. On remplit nos gourdes dans les cascades et après plus de 7 heures de montées et descentes à travers les rochers, nous arrivons au campement. Il y a déjà pas mal de monde. Ceux qui n'ont pas de tente dorment dans la caverne, où il n'y a pas beaucoup de place. Nous avons la chance de pouvoir dormir dans une tente que les guides avaient apportée !

Tout est prêt avant la nuit et nous pouvons diner aux rythmes de la capoeira jouée par un autre groupe (nous sommes 3 groupes en tout). Notre guide nous a préparé le diner et c'est bien agréable de se faire servir après les efforts fournis durant la journée.

Nous nous endormons sans problème...

Les émotions fortes de la journée

Le petit déj et Hélène en pleine action

La cascade vue d'en bas et Muriel dans la forêt

L'eau qui tombe n'est pas très violente et forme comme un nuage bruineux. Arrivée en bas, elle se pose sur d'autres pierres qui forment une autre petite cascade, ensuite l'eau vient dans une piscine naturelle. On peut s'y baigner et même monter dans la cascade. Quand on se met sous une pierre, l'eau vient vous masser le dos. C'est bien agréable après les efforts.
Après la baignade, nous allons sécher au soleil, déjeunons et repartons par le même chemin qu'à l'aller.

Le bas de la cascade (Muriel est quelque part dedans...) et Hélène qui se baigne

Et il y avait qui dans la forêt?

Nous dînons tôt puis la pluie vient animer la soirée. Nous nous réfugions dans la caverne et dégustons quelques boissons locales. Puis, nous allons dormir assez rapidement. Nous sommes crevées ! Nous rentrons sous la pluie, qui finira par s'arrêter, puis par reprendre.

Muriel qui joue à Tarzan et notre dîner

Le petit déj dans la caverne et la rando un peu humide

Des cascades et des cascades, on ne s'en lasse pas !

Après plus d'une heure dans ces conditions, nous rejoignons un chemin de terre plus praticable et poursuivons la "ballade" dans la forêt. Puis ça commence à grimper sérieusement. Nous sommes en fait en train de remonter une cascade. Elle a un débit assez fort. La couleur rouge de l'eau sur la pierre orangée offre un beau spectacle dans le cadre tout vert de la montagne. Nous poursuivons l'ascension pour atteindre le sommet de cette cascade. Nous y posons les sacs pour déjeuner.

Avant cela, nous devons traverser le haut de la cascade pour aller voir une autre chute d'eau, où nous pouvons nous baigner. Le courant est très fort et sans quelqu'un pour nous tenir, nous nous ferions emporter vers le bas. Mais, cette traversée vaut la peine, les autres chutes sont superbes, au calme, dans ce petit recoin.

Le déjeuner est alors le bienvenue avant de reprendre la route pour encore 4 heures de marche. Il reste un peu de montée puis de la descente et de la plaine pour atteindre Lençois. Les paysages extrêmes rocailleux se transforment alors en chemins plats sinueux où se mêle végétation dense et petits cours d'eau.

Nous avons toutes les 2 traversé !

Un des plus beaux paysages et un toboggan naturel

Bien fatiguées, et avec une petite frayeur pour la cheville de Muriel, nous arrivons à la nuit tombante au village. Ouf ! Nous nous souviendrons longtemps de ces 3 jours qui nous ont offert des paysages incroyables, de belles sensations, un défi physique à la hauteur et nous ont permis de découvrir une flore que nous n'avions jamais vue.

Nous avions prévu de prendre le bus de nuit pour le sud, mais il n'y a plus de place. Alors nous resterons un jour de plus ici.

Muriel était bien fatiguée et les genoux d'Hélène s'en souviendront longtemps...

En chemin, notre oeil se laisse attirer par une boutique d'art : objets divers en terre cuite et superbes meubles en bois. La personne qui s'en occupe parle français car elle vient d'un village du nord qui a été colonisé par des français et où notre langue est encore enseignée dès le jardin d'enfants.
Nous profitons de l'occasion pour discuter du Brésil, de la région... Nous sommes ravies, elle aussi quand elle nous dit qu'elle a habité 6 mois dans le Lot-et-Garonne où elle mangeait du foie gras presque tous les jours ! Elle remplace un peu l'immersion culturelle que nous avons dans les écoles d'autres pays. Discuter avec elle est une mine d'information.
Mais il est temps de partir, il est déjà 22h et nous avons un bus à prendre dans une heure et demie.

	Chapada Diamentina
FRANCE MEXIQUE GUATEMALA BRESIL Recife Bahia	11 février : Lençois Avec notre bus-frigo, nous arrivons à Lençois vers 6 heures du matin. Là, une marée de guide nous attendent pour nous emmener dans LEUR Pousada. Nous en visitons plusieurs puis finissons par nous installer dans la moins chère et dégustons notre petit déjeuner. Le buffet est royal ! Sucré, salé, jus de fruits, café, la banane dans tous ses états (caramélisée, revenue au beurre, panée, à la vapeur !!!) et on renouvelle le tout... Exactement ce qu'il nous fallait. Puis nous partons à la découverte de ce village de quelques milliers d'habitants. Il est vraiment mignon avec ses rues pavées, ses maisons colorées toutes rénovées, ses petites boutiques... Nous avons la chance de voir une exposition d'enfants sur le thème Brésil-Afrique. Nous déjeunons local (riz, poisson) et réservons notre place pour partir en trek 3 jours dans la montagne... Tout un programme !	Une rue de Lençois et un dessin montrant la capoiera	BRESIL : Rio, Florianopolis ARGENTINE CHILI BOLIVIE PEROU
	Nous sommes toutes les 2 bien bien trempées...	Nous profitons du village tout l'après-midi puis allons dîner dans le centre. Nous étions tranquillement installées en terrasse quand il commence à pleuvoir. Nous rentrons donc dans le restaurant et y restons... plusieurs heures sans que la pluie ne cesse. En réalité, il pleut énormément et les pentes des rues se transforment en torrent. Nous avons une illustration grandeur nature du climat tropical ! On s'en serait bien passé mais, ici, c'est comme ça. Alors, nous prenons notre courage à deux mains, nos tongs sous le coude et rentrons pieds nus dans l'eau. 5 minutes plus tard nous sommes au sec mais avons l'impression d'avoir sauté tout habillé dans une piscine ! Ca va être sympa la rando dans la gadoue...

	12 février : Trek J1 Etant données les pluies de la veille, nous allons faire la rando à l'envers. Nous partons avec un groupe de 11 personnes en camionnette, dans le parc de Chapada Diamentina. On nous a promis des paysages fabuleux, des chutes d'eau inoubliables, des soirées sympas dans la forêt et ... 36 km de marche dans la forêt et la montagne. Nous sommes plus ou moins en forme mais ... c'est parti ! Dans notre groupe, nous sommes 11 : un autre français, un italien et 6 britanniques. Nous serons guidés par 2 brésiliens. Le petit trajet en voiture permet de faire connaissance. Aux premiers mètres d'ascension, le silence se fait.	Hélène puis le groupe
	Une vallée et la traversée de la rivière	Nous découvrons rapidement des paysages splendides. Au loin des montagnes qui ressemblent à un canyon. Sur le chemin des pierres de couleurs différentes. Ca grimpe dur, mais c'est vraiment beau. Puis pour continuer nous devons traverser un petit cours d'eau. L'eau est rouge ici car elle est très riche en fer. Dans la région, on trouvait beaucoup de minéraux. C'est ce qui a fait sa richesse au XVIIème siècle lorsque le diamant se trouvait (assez) facilement. Ensuite, d'autres mines, comme Ouro Preto, ont été exploitées et la région de Chiapada Diamentina s'est éteinte. Aujourd'hui, elle revit grâce au tourisme.
	Bref, 2 heures et 2 rivières traversées à pied plus tard, nous nous retrouvons au sommet d'une cascade. Mais, attention ! Pas n'importe laquelle. C'est tout simplement splendide et extrêmement impressionnant. Nous sommes au dessus de 400 mètres de vide, devant une vallée immense d'à peu près 1km de large. L'eau vient se jeter dans le vide à cet endroit. Nous restons émerveillées... Il s'agit de la plus haute chute du Brésil.	La chute sous tous les angles
	Le canyon et la couleur de l'eau	Mais, le parcours jusqu'au campement est long et la nuit tombe à 18h. Il ne faut pas trop traîner en route. Alors, nous poursuivons assez rapidement, déjeunons au bord d'une autre cascade, puis continuons dans la forêt. On remplit nos gourdes dans les cascades et après plus de 7 heures de montées et descentes à travers les rochers, nous arrivons au campement. Il y a déjà pas mal de monde. Ceux qui n'ont pas de tente dorment dans la caverne, où il n'y a pas beaucoup de place. Nous avons la chance de pouvoir dormir dans une tente que les guides avaient apportée !
	Tout est prêt avant la nuit et nous pouvons diner aux rythmes de la capoeira jouée par un autre groupe (nous sommes 3 groupes en tout). Notre guide nous a préparé le diner et c'est bien agréable de se faire servir après les efforts fournis durant la journée. Nous nous endormons sans problème...	Les émotions fortes de la journée

	13 février : trek J2 Aujourd'hui c'est tranquillo ! Effectivement, nous déjeunons très bien au campement puis partons, sans les sacs, nous "promener". C'est en fait de la marche très dynamique. Nous suivons une rivière dans la forêt. La flore change étonnement très régulièrement. C'est vraiment superbe. Après 2 heures de marche, nous arrivons... au pied de la cascade vue la veille. C'est époustouflant. Nous restons bouche bée. La verticalité de la roche est impressionnante. Et se dire que la veille nous étions en haut... Nous avons bien marché !!	Le petit déj et Hélène en pleine action
	La cascade vue d'en bas et Muriel dans la forêt	L'eau qui tombe n'est pas très violente et forme comme un nuage bruineux. Arrivée en bas, elle se pose sur d'autres pierres qui forment une autre petite cascade, ensuite l'eau vient dans une piscine naturelle. On peut s'y baigner et même monter dans la cascade. Quand on se met sous une pierre, l'eau vient vous masser le dos. C'est bien agréable après les efforts. Après la baignade, nous allons sécher au soleil, déjeunons et repartons par le même chemin qu'à l'aller.
	Au retour, nous prenons le temps d'admirer les fleurs et plantes qui nous sont inconnues. De petits animaux qui ressemblent un peu à de gros rats se promènent, les oiseaux chantent. C'est parfait. Même si nous n'allons pas très vite, c'est fatigant car il fait très chaud et humide. On transpire beaucoup au moindre effort. On perd beaucoup d'eau alors il faut boire très régulièrement. Pour cela, on a l'eau de la rivière.	Le bas de la cascade (Muriel est quelque part dedans...) et Hélène qui se baigne
	Et il y avait qui dans la forêt?	De retour au campement, nos britanniques se livrent à un cours de yoga. Hélène qui s'est un peu fait mal au poignet ne les rejoint pas mais enregistre quelques poses. Quant à Muriel, l'occasion de bouquiner tranquillement au bord de la rivière est irrésistible... On a l'impression pour la première fois du voyage d'être en vraies vacances. Nous n'avons pas l'ordinateur et ne travaillons donc pas ! Ouf ! Même si on a pris de quoi rédiger quelques fiches, quand même... On ne se refait pas !
	Nous dînons tôt puis la pluie vient animer la soirée. Nous nous réfugions dans la caverne et dégustons quelques boissons locales. Puis, nous allons dormir assez rapidement. Nous sommes crevées ! Nous rentrons sous la pluie, qui finira par s'arrêter, puis par reprendre.	Muriel qui joue à Tarzan et notre dîner

	14 février : trek J3 Nous nous réveillons avec les pieds un peu humides : l'eau fait son intrusion dans notre tente... Alors nous rangeons vite le sac et allons nous réfugier dans la caverne. Là, notre guide est en train de nous préparer le petit déjeuner. Puis nous partons avec nos gros sacs pour une longue journée. Comme il a plu, les rochers sont mouillés, très glissants et l'eau des rivières est haute. Nous commençons par longer une rivière. Parfois, il faut mettre les pieds dans l'eau pour continuer. Chaque pas fait l'objet d'une grande attention car la chute est vite arrivée. Muriel nous fait une petite frayeur en tombant (habillée du gros sac à dos) dans l'eau. Rien de cassé, juste mouillée !	Le petit déj dans la caverne et la rando un peu humide
	Des cascades et des cascades, on ne s'en lasse pas !	Après plus d'une heure dans ces conditions, nous rejoignons un chemin de terre plus praticable et poursuivons la "ballade" dans la forêt. Puis ça commence à grimper sérieusement. Nous sommes en fait en train de remonter une cascade. Elle a un débit assez fort. La couleur rouge de l'eau sur la pierre orangée offre un beau spectacle dans le cadre tout vert de la montagne. Nous poursuivons l'ascension pour atteindre le sommet de cette cascade. Nous y posons les sacs pour déjeuner.
	Avant cela, nous devons traverser le haut de la cascade pour aller voir une autre chute d'eau, où nous pouvons nous baigner. Le courant est très fort et sans quelqu'un pour nous tenir, nous nous ferions emporter vers le bas. Mais, cette traversée vaut la peine, les autres chutes sont superbes, au calme, dans ce petit recoin. Le déjeuner est alors le bienvenue avant de reprendre la route pour encore 4 heures de marche. Il reste un peu de montée puis de la descente et de la plaine pour atteindre Lençois. Les paysages extrêmes rocailleux se transforment alors en chemins plats sinueux où se mêle végétation dense et petits cours d'eau.	Nous avons toutes les 2 traversé !
	Un des plus beaux paysages et un toboggan naturel	Bien fatiguées, et avec une petite frayeur pour la cheville de Muriel, nous arrivons à la nuit tombante au village. Ouf ! Nous nous souviendrons longtemps de ces 3 jours qui nous ont offert des paysages incroyables, de belles sensations, un défi physique à la hauteur et nous ont permis de découvrir une flore que nous n'avions jamais vue. Nous avions prévu de prendre le bus de nuit pour le sud, mais il n'y a plus de place. Alors nous resterons un jour de plus ici.

	15 février : Lençois (fin) Après une nuit de sommeil qui n'a fait de mal à personne, nous dégustons le désormais traditionnel buffet de petit déjeuner de l'auberge. Puis, la pluie aidant, nous restons dans notre chambre à travailler. Dans l'après-midi, nous retournons dans le centre pour déjeuner, faire les boutiques et tenter de nous connecter à Internet. Nous attendons en compagnie de 2 des personnes du groupe. Mais après une heure d'attente, il reste encore 10 personnes devant nous, alors nous repartons.	Muriel était bien fatiguée et les genoux d'Hélène s'en souviendront longtemps...
	La boutique	En chemin, notre oeil se laisse attirer par une boutique d'art : objets divers en terre cuite et superbes meubles en bois. La personne qui s'en occupe parle français car elle vient d'un village du nord qui a été colonisé par des français et où notre langue est encore enseignée dès le jardin d'enfants. Nous profitons de l'occasion pour discuter du Brésil, de la région... Nous sommes ravies, elle aussi quand elle nous dit qu'elle a habité 6 mois dans le Lot-et-Garonne où elle mangeait du foie gras presque tous les jours ! Elle remplace un peu l'immersion culturelle que nous avons dans les écoles d'autres pays. Discuter avec elle est une mine d'information. Mais il est temps de partir, il est déjà 22h et nous avons un bus à prendre dans une heure et demie.