Région de Antigua


 

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- Guatemaya
- Lac Atitlan et Côte Pacifique

27 janvier : Chiquistépèque

Après une bonne nuit, dès 6h00 nous travaillons en attendant le bus de 7h00. Nous sommes désormais habituées à nous lever avec le soleil ! A 7h00, nous prenons donc le bus pour Tulate où il y a un bateau vers notre village. Mais, ça coûte très cher ! Alors nous refaisons 45 minutes de route dans l'autre sens et récupérons un bus. Nous arrivons chez Anna vers 12h00.

 

 

BRESIL : Recife, le carnaval, la côte atlantique, Brasilia

ARGENTINE

CHILI

BOLIVIE

PEROU

 


Notre maison, la plage derrière
Elle a construit une maison au bord de la plage. Du premier étage, on a une superbe vue sur l'Océan Pacifique. Ici, le sable est noir à cause des cendres volcaniques. Ca change vraiment des plages qu'on a l'habitude de voir !
Nous nous posons un peu dans les hamacs puis passons à table. On se croirait en France avec ce poulet aux pomme-de-terre. Mais il est déjà 4h00, l'heure de faire classe.
Ici, nous ne faisons pas classe à l'école. Anna et son mari organisent chaque après-midi des séances d'éveil culturel pour une quarantaine d'enfants qui ont de 6 à 17 ans. Ils sont libres de venir ou non et ont des livres à leur disposition. Pour 2 jours, c'est nous qui faisons le cours !
Pour cette première après-midi, nous leur expliquons le projet, notre voyage et comment se passe l'école en France. Ils nous racontent ensuite leur vie au village et comment fonctionne l'école en autogestion.

La classe sur la plage et le soleil descendant sur l'Océan Pacifique

Muriel, la pirate avec son perroquet sur l'épaule !
Le soleil se noie tout doucement dans l'océan : il est 18h. La classe se termine par 1/2 heure de volley-ball. Sur demande de nos hôtes, des enfants nous accompagnent dans le village pour nous montrer les maisons et ce qu'il s'y passe. Nous assistons à une "messe" de l'église évangélique. Elle se déroule à l'extérieur et une personne chante (faux) les paroles du Christ sur un air décalé de piano électronique. C'est assez déroutant de voir tous ces gens répéter mécaniquement tout ce qu'on leur dit.

Puis nous allons dîner dans notre "famille d'accueil", chez Yolanda. Elle nous a préparé du poisson frit avec des frijoles, du fromage frais de vache et des tortillas, le tout accompagné d'un café. Nous mangeons tout cela dans sa cuisine, accompagnées par la musique de la radio et les aller-venus des poules et autres cochons. Seul un de ses 8 enfants est là. Les autres et son mari sont dans un café pas très loin pour regarder la télé. Le lendemain matin, elle nous accueille avec un petit déjeuner peu conventionnel... des crevettes dans une soupe de tomate chaude. Ca tombe bien, il fait déjà 28 degrés dehors...


La cuisine de Yolanda et le petit déj'...
 

28 janvier : Chiquistépèque

Après une bonne nuit, nous allons visiter les salines avec 3 jeunes filles de la classe. Elles nous montrent et expliquent comment tout cela fonctionne. Puis nous partons, escortées d'enfants de l'autre côté du village, pour visiter les différentes plantations de la région. On y voit de grands espaces verts. Les champs de pastèques recouvrent le sol, les mitlas (petits épis de mais) commencent à former leurs fruits et les arbres fruitiers sont assez espacés. On y récolte selon les saisons des chicos, des mangues vertes... Puis nous passons à côté des champs de bananiers, de tabac. Ici, le tabac sèche au soleil en 15 jours. Notre ballade à travers toutes ces cultures dure près de trois heures en plein soleil... Nous rentrons vite, car la classe nous attend pour 15 heures.


Les enfants plus à l'aise et la photo de classe
Les enfants arrivent avec des stylos et leurs cahiers. Nous sortons le jeu de cartes des écoliers parisiens et en faisons notre support de présentation des pays européens. Très timides lors de la première séance, l'ambiance se détend et fait place a plus de spontanéité. Nous pouvons ainsi les connaître davantage. Pour cela, nous instaurons une séance interactive qui permet à tout le monde d'apprendre beaucoup sur l'autre. Cette classe en bord de plage prend fin avec le coucher de soleil et la photo finale.
Nous dînons chez Yolanda, qui nous a préparé comme un pot-au -feu au poulet (pommes de terre, carottes, tomates dans son bouillon de poulet). Elle nous sert les tortillas brûlantes accommodées de fromage frais. Nous discutons avec son mari, le peintre (en bâtiment) du village avant de rentrer. Il nous donne des conseils pour que l'on puisse se rendre rapidement à Antigua le lendemain et ne nous rassure pas sur la fréquence des bus... Nous rentrons travailler sur ce que nous ont laissé les enfants et bouclons nos affaires pour partir le lendemain.

Un champ de tabac sur la route et le séchage en fond
 

29 janvier : Chiquistépéque et Antigua

Nous nous levons tranquillement, profitons des quelques instants qui nous restent en allant faire trempette dans l'océan. Puis Hélène ouvre la noix de coco à grands coups de couteau, tradition de la maison pour les départs.
Pour retourner en ville, ça n'a pas l'air simple avec le peu de bus dans le coin. Mais Anna nous accompagne en voiture jusqu'à un croisement où un pick-up nous emmène directement jusqu'à la petite ville du coin. Nous avons à peine le temps d'acheter un avocat qu'un autre bus nous emmène vers Mazatenango où la correspondance se fait tout aussi rapidement vers Ciudad Guatemala. Pour le 5ème et dernier véhicule du périple, nous attendons moins d'une minute ! Et nous voilà à Antigua, moins de 6 heures plus tard!


Non, elle ne s'est pas coupée la main
Mais elle s'est arrosée de lait de coco !

Les rues colorées et les jardins du Zocalo
Nous nous installons dans notre auberge, récupérons les billets d'avions pour le Brésil que l'on s'était fait envoyer à l'hôtel, puis partons nous promener à travers les rues colorées de la ville. Entourée de volcans, le cadre est magnifique. Nous apprécions de pouvoir nous promener dans des rues propres, enfin ! Ici, on retrouve un zocalo, une cathédrale, des arcades : c'est une ville coloniale ! Puis nous allons diner au restaurant. Mais la ville est touristique et tout est relativement cher... enfin notre tiramisu produit l'effet escompté ! alors...
 

30 janvier : Antigua

 

En ce beau dimanche, nous allons prendre le brunch dans le patio d'une belle maison coloniale. Dans les rues, le soleil fait briller les jaunes et danser les orangers. C'est superbe !
De boutiques de jade en stands de vêtements colorés, nous errons dans les rues. La fontaine et les arcades du zocalo, les églises, la grande porte jaune et ce volcan qui ne nous quitte pas des yeux.


Brunch et éclats de jaunes

Les couvents et leurs ruines
Dans cette ville, perturbée par les tremblements de terre, nous visitons de vieux couvents du XVIIème siècle, aujourd'hui partiellement en ruines, à travers des rues aux dalles vallonnées. Ca a du être très beau. Nous terminons notre repérage de bijoux en jade avant de visiter le supermarché du coin pour le repas du soir (beaucoup moins excitant, on vous l'accorde...). Nous passons une petite soirée bien agréable à l'auberge et filons au lit, car demain, départ à 6 heures du mat' pour l'ascension du volcan Payaca.
 
31 janvier : Le volcan Pacaya et les emplettes à Antigua.  
Après une heure de bus à travers la montagne, nous arrivons enfin au pied du volcan. Le paysage est très embrumé et nous commençons l'ascension sans vraiment apercevoir ce que nous montons... Après une montée assez abrupte d'une heure dans les sous-bois, le paysage change et nous foulons à présent un sable noir volcanique. Puis les nuages s'éclipsent et nous laissent découvrir la vallée et les cônes des volcans alentours.

La brume quitte la montagne et nous laisse apercevoir la vallée

En route vers le volcan... et son cratère bouillonnant...
Il y a 4 km à parcourir avant d'atteindre le cratère du volcan. Si à la base du volcan le sol est plutôt sablonneux, il devient de plus en plus accidenté au cours de la montée. Les pierres volcaniques s'y mêlent et l'ascension est vraiment épuisante!! surtout à 2600 m d'altitude... 2 heures et demi plus tard, nous atteignons enfin le cratère en activité...
A peine lève-t-on la tête que nous nous retrouvons nez-à-nez avec des micro-éruptions d'un rouge brûlant. Le volcan projette de la lave régulièrement et les appels d'air à son cône ajoutent au spectacle un son impressionnant. Lors de sa dernière grosse éruption, il envoyait des jets de lave à plus de 2 km de hauteur. Fascinées par la proximité et la beauté du site, nous observons ce panorama magique. Nous sommes vraiment sous le choc...

Les effets de l'air volcanique sur nous...

 


La descente plus ou moins contrôlée...

Puis nous retrouvons les plaisirs du Paricutin à Mexico et dévalons la pente en nous laissant portées par le dénivelé. C'est vraiment génial ! On finit parfois sur les fesses, mais les sensations d'envol sont excellentes !

Puis nous redescendons vers la vallée, qui nous livre pour notre retour, toutes ses splendeurs et surtout la vue du volcan, d'en bas...
C'est vraiment très beau. La végétation est semi-lunaire et les chemins noirs dessinés à travers les forêts et bosquets ont un charme fou. On est... emballées !

Les différents paysages qui bordent le volcan

La belle porte de la rue principale et un lavoir encore utilisé.

L'après-midi passe à une allure folle... Après une bonne douche, Hélène part en direction du marché artisanal et des boutiques de jade. Les couleurs sont toujours aussi vives et les cris des vendeurs plus présents que jamais. Il faut marchander, négocier et l'on repart forcément avec le sourire de la bonne affaire! Nous passons la soirée à l'hôtel en attendant la navette qui nous mènera à l'aéroport de Ciudad Guatemala à 4 heures du matin. D'ici là, une bonne séance de travail et de soins en perspective pour Hélène, car Muriel est clouée au lit avec une bonne indigestion. Le remède qui a déjà fait ses preuves à Guadalajara : travail sur l'ordi pour mieux récupérer...

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