La Patagonie (les glaciers et la plaine)


 

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CHILI
La Terre de Feu

24 mars : El Chalten sous la pluie

Il est 8 heures du matin, nous sommes en Argentine, dans une vallée, le soleil se lève, nous descendons du bus. Un peu fatiguées par le voyage, nous prenons le temps de nous installer dans notre auberge, déjeunons, puis nous décidons à partir nous promener. Au programme, un glacier et son lac...


La vallée ensoleillée




ARGENTINE
Les lacs, le Nord

CHILI :
Chiloé, Santiago

BOLIVIE

PEROU

 


Le glacier sous les nuages
Nous nous élevons doucement au dessus de la ville, ce qui nous offre une belle vue sur la vallée. Mais au fur et à mesure que nous nous approchons des sommets, le ciel se couvre de nuages et la pluie ne tarde pas. Nous avons alors déjà fait la moitié du chemin, alors nous poursuivons. Finalement, nous allons marcher près de 3 heures sous la pluie. Nous voyons tout de même le glacier, son lac et ses minis icebergs. Mais nous rentrons totalement trempées à l'auberge... Ce ne sera pas le meilleur souvenir du voyage.

25 mars : Fitz Roy et cours de musique

Ce matin, le soleil brille, la journée est prometteuse. Au programme nouvelle rando dans la montagne : 8 heures... Mais Hélène reste au village pour organiser notre journée du lendemain et travailler pour avancer le site. Muriel part donc toute seule pour cette belle journée.


Le Fitz Roy au levé du jour puis vu de plus près


Le glacier et son lac
puis Hélène et son prof de musique

Le Fitz Roy est superbe, trônant au dessus de la vallée. Un chemin permet de le suivre et de s'en approcher après une belle montée de 45 minutes. En haut, on peut admirer toute la vallée avec un très grand lac, un glacier et son petit lac d'un bleu superbe. Après avoir repris des forces en haut, la descente se fait toute seule et le retour est bien agréable aussi.
Pendant ce temp, Hélène prend un cours sur la musique argentine avec le "gérant de l'auberge".

26 mars : Le Perito Moreno (gallerie photos)

Grâce aux préparatifs d'Hélène, nous avons dormi dans une super auberge à El Chalten et notre bus vient nous y chercher à 9 heures pour aller voir le plus grand glacier d'Argentine : le Perito Moreno. Au bout d'une route traversant la montagne, nous découvrons une très grande étendue de glace... impressionant. Et plus nous nous approchons, plus nous apprécions son immensité. Là où nous sommes, il fait 8 mètres de haut. Mais en réalité, il fait 30 km de long sur 5 km de large, nous n'en voyons qu'une petite partie.


Le glacier de loin et de plus près

De l'eau potable et un puit
Après l'avoir observé sous toutes ses coutures, nous allons l'approcher de plus près, en bateau. Nous chaussons nos crampons et nous voilà parties pour une rando bien originale. Il faut évidemment faire attention à chaque pas, pour ne pas tomber. Il y a des crevasses et des puits. Ils offrent des couleurs splendides. Le glacier, d'une eau tellement pure, potable, offre des bleus magnifiques.
Après une heure de promenade, nous poursuivons en prenant l'apéritif rafraîchi par la glace du coin ! Et pour terminer cette "visite", nous entrons dans une grotte de glace. Il n'y fait vraiment pas très chaud, mais c'est très impressionant. Nous avons encore passé une journée extraordinaire. Nous avons marché sur la glace, une première !

Et elle a pas l'air contente Hélène?

2 affamées...
Il est temps d'aller manger un morceau, ou plutôt plusieurs... En fait nous avons trouvé un buffet qui sert à volonté aussi bien les entrées que la viande. Alors quand on connaît la saveur de la viande argentine, le diner s'annonce exceptionnel ! Nous ne nous sommes pas privées ! Un délice. On vous découpe devant vous le moreau que vous voulez. C'est exactement ce qu'il nous fallait avant de partir pour une longue route vers le nord.

27 mars : la Patagonie, sur la route

Le ventre plein, nous devons attendre 3 heures du matin pour prendre notre bus. Nous nous rendons donc tranquillement à l'auberge vers 1h30 pour prendre nos sacs. Et là... il n'y a personne et nos sacs sont enfermés dans un local très bien sécurisé (fermé à clef). Nouvelle mission : libérer les sacs et nous rendre à la station de bus en 1h30. Top chrono !

Euh... On n'a pas pris de photos. On avait un peu autre chose à faire. On essayera d'y penser la prochaine fois !!

1) Trouver le bus de l'auberge qui fait la navette entre la station de bus et l'auberge toute la journée. Dommage ! A cette heure là, il ne fonctionne pas !

2) Trouver quelqu'un qui travaille à l'auberge. Un policier (qui était plus intéressé de savoir que nous venions de France le pays de Michel Platini, super !!) nous indique que le propriétaire habite à la 3ème à droite puis à gauche. Après la visite d'une maison, nous trouvons une seconde auberge comme la nôtre. Mais il n'y a pas plus de monde.
Il ne reste plus que 3/4 d'heure...

3) Demander à la police de nous trouver quelqu'un. Et après plusieurs coups de fil, on reveille le propriétaire. Il vient libérer nos sacs, d'une humeur... L'argentin n'aime pas, mais alors pas du tout être réveillé en pleine nuit... !!

4) Il est 2h55, il reste 5 minutes pour aller à la station de bus à 15mn à pieds... Facile ! Une voiture arrive, nous lui barrons la route et lui demandons de nous conduire à la station. Euh ! Les touristes passent un peu pour des fous parfois, non?

5) Il est 2h59 et nous sommes dans le bus. Mission accomplie !

Nous arrivons à Rio Gallegos vers 7h30. Quelle bonne nuit de 4h dans cet autobus ! Et nous décidons de faire les 1 500 km qui nous séparent de notre prochaine étape en stop. C'est quand même plus rigolo et moins cher. Alors nous attendons patiemment un véhicule. 2 heures plus tard, sous le soleil, notre premier chauffeur se fait connaître : Carlos. Il nous conduit en Chevrolet pendant 4 heures à travers les plaines de Patagonie. Chaque virage est un événement !! Après avoir été présenté à la maman et bu son bon café, nous repartons.

Notre chauffeur et la route

Notre chauffeur et le super camion !
Après moins de 10 minutes, notre nouveau chauffeur s'appelle Alejandro et conduit un camion de 44 tones... impressionnant ! C'est une vraie maison : ordinateur sur le tableau de bord, 2 sièges et 2 lits superposés, les rideaux, le petit aspirateur et surtout le gaz pour pouvoir boire du maté sur la route.
Nous sommes tombées sur le chauffeur routier le plus maniaque, drôle et dynamique de tout le pays. Il n'arrête pas de nous raconter plein d'histoires. C'est quand même plus sympas que 24 heures dans un bus, non?

28 mars : La Patagonie, sur la route (suite et fin)

Après 600 km, la nuit tombe. Comme nous connaissons bien notre chauffeur et qu'il nous a montré les photos de sa femme et de sa fille, nous choisissons la solution de facilité : dormir dans le camion. Au petit matin, nous reprenons la route. A 11h30 nous nous séparons. Il continue vers le nord (Buenos Aires) et nous allons à l'ouest. Sa route se terminera le lendemain midi après plus de 3 000 km de route parcourus en 2 jours et demi. Quel métier ! Les routiers ne sont presque jamais chez eux et n'ont que 2 jours de repos par mois. Ce n'est vraiment pas facile.


Les camions et la vue de la route

Une auto-stoppeuse et les canyons
Il est temps de manger un peu puis nous faisons travailler notre pouce. Georges pour sortir de la ville, puis une autre voiture pour 15 km et enfin une voiture qui va au même endroit que nous à 580 km de là. Après la découverte des montagnes vertes (cuivre) et rouges (fer) de la Patagonie, nous voyons des autruches sauvages, des lièvres et même des flammands roses. C'est un peu long mais très beau. Nous arrivons finalement à destination : Esquel, au pied de la Cordillère des Andes. Nous sommes maintenant au centre de la Patagonie.
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