La vallée sacrée
 
On appelle vallée sacrée la vallée de l'Urunbamba, fleuve situé au Nord de Cuzco. Elle fût considérée comme sacrée par les Incas à cause de ses terres fertiles, de son climat d'exception au milieu de montagnes parfois hautes de 5000 mètres, de sa faune et flore très riche et de sa beauté. Tout le long ce cette vallée, ils ont construit de nombreuses cités tels que Pisac, Ollantaytambo, Machu Picchu entre autres.
 
 

Pisac

Point de départ de la vallée sacrée, les incas construirent un très grande ville sur plusieurs collines. Située à un point stratégique surplombant la vallée, elle se trouve sur le passage entre Cuzco et l'Amazonie, région avec laquelle ils commercaient. La cité se décompose en plusieurs grand ensembles : bains, temple du soleil (sanctuaire et observatoire astronomique) et habitations. Sous ses constructions et sur toutes les collines environnantes, on peut voir des terrasses agricoles parfaitement irriguées. Les bâtiments correspondent à l'architecture inca habituelle.

 
 

Ollantaytambo

Situé sur la rive droite de l'Urumbanba et à mi-chemin entre Pisac et le Machu Picchu, c'est un très grand site de plus de 600 hectares bâtit sur plusieurs collines. Dans la représentation symbolique inca, une des collines représente un lama, animal vénéré. Ce serait un des raisons de l'emplacement de cette ville. Mais les terres cultivées autour et son point de passage vers l'Amazonie constituent sans aucuns doutes d'autres arguments.
Ollantaytambo reste dans l'histoire inca comme le lieu de la dernière victoire inca sur les espagnols. En effet, c'est ainsi que Manco Inca repoussa les espagnols en innondant la vallée grâce à un ingénieux système de vannes.

 
 

Le Machu Picchu

Ce site, perché à 2500 mètres d'altitude marque la fin de la vallée sacrée. Il a été construit au milieu du 15ème siècle sous l'ère de Pachakuteq.

Certainement grand sanctuaire, nous n'en connaissons par le rôle dans l'histoire, mais pouvons en décrire l'architecture. Il comprend deux grands secteurs : agrilcole et urbain. La cité comprenait 216 constructions et contenait entre 800 et 1000 personnes.

 
 


Le secteur agricole permettait de tester l'acclimatation des produits sur des terrasses à micro climat. C'est ainsi qu'ils y cultivaient la quinoa, le maïs, l'olluco , le zapallo, la yuca, la chirimoya et la mani.

Dans le secteur urbain, on distingue deux parties : la religieuse et la civile. Dans la partie civile, on trouve 16 bains liturgiques. Chacun avait son propre approvisionnement en eau et des intérieurs riches. Les bains rituels et les sources d'eau étaient aussi utilisés pour les travaux ménagers.

 
 
Du côté religieux, on trouve le temple du soleil voué au culte solaire. Il possède deux fenêtres où passe le soleil uniquement deux fois par an à la pèriode des solstices. L'Intiwatana est l'observatoire astronomique d'où l'on peut observer le condor aux ailes déployées. Il permet de déterminer les mois et les années et de synchroniser le calendrier avec les sites agricoles. Dans le même quartier on trouve enfin la roche sacrée représentant un cuy, sorte de gros cochon d'inde.